Les aventures de Hafid vous avaient plu? Vous êtes impatient de découvrir la suite? Og Mandino nous offre de nouvelles perles de sagesse dans son livre: « Le plus grand vendeur du monde – Partie II la fin de l’histoire ».
Dans le premier livre, nous avons fait la connaissance de Hafid, un jeune chamelier qui rêvait de devenir le plus grand vendeur du monde. Le parcours pour atteindre son objectif s’était révélé plus difficile que prévu. En suivant à la lettre les secrets de dix rouleaux, il parviendra à ses fins.
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Dans ce deuxième tome, nous retrouvons Hafid qui désormais s’est retiré du monde des affaires après 26 ans de succès. Il vit en ermite avec son fidèle serviteur Erasme depuis la mort de son épouse. Un jour, un visiteur lui dit qu’il aimerait présenter au public le plus grand vendeur du monde en organisant une tournée de conférences pour diffuser un message d’espoir et de succès capable d’inspirer et d’instruire les personnes à réaliser leurs rêves. Hafid commence alors une nouvelle carrière de conférencier.
Le début du livre est basé sur l’évolution de Hafid dans sa nouvelle carrière. Le métier de conférencier comporte de nombreuses ressemblances avec le métier de vendeur. Nous retrouvons comme dans le premier tome l’importance de la générosité et de l’amour.
Tout d’abord, Og souligne l’entraînement pour se perfectionner toujours plus et paraître naturel. C’est en effet un des défis du vendeur débutant, qui peut tomber dans le piège de réciter les caractéristiques d’un produit de façon monotone.
Un bon conférencier/vendeur est un bon acteur. Les mots doivent changer selon le public, les nouvelles importantes du moment et même le climat. L’usage du corps, de la voix et de l’espace à disposition servent à donner plus d’impact au message que l’on veut faire passer.
Pourtant même si Hafid est très bon sur le plan technique, il lui manque quelque chose. Ses conférences sont des échecs. C’est alors qu’il découvre ce que pense son public, en écoutant et en se mettant à la place des gens venus l’écouter. Ils pensent qu’ils n’arriveront pas à atteindre leurs objectifs car Hafid semble un être privilégié. La clé du succès est le storytelling: c’est-à-dire de leur raconter qu’il était comme eux au départ et qu’il a dû lutter et surmonter des épreuves avant de devenir le plus grand vendeur du monde. Les personnes s’identifient alors à lui et s’en inspirent.
L’auteur donne une place importante à la notion de gratuité. Hafid parvient à avoir un énorme succès comme conférencier du moment que ses exhibitions deviennent gratuites. J’ai beaucoup aimé cette citation: « Donne un poisson à un homme, il mangera un jour. Apprends-lui à pêcher, il mangera toute sa vie. » On peut tout à fait utiliser ce concept de nos jours. C’est le content marketing (marketing de contenu). A travers la gratuité, nous donnons une expérience éducative à nos clients qui nous permet d’établir une relation de confiance ainsi que la crédibilité du vendeur. Même s’il est possible que beaucoup de personnes n’apprécient pas ce qui est offert gratuitement et donc qu’ils le considèrent sans valeur, l’important c’est de réussir à inspirer au moins une personne.
En tenant compte des habitudes de son public, Hafid réussit à faire venir encore plus de monde à ses conférences. Ainsi il déplaça ses exhibitions du midi au soir pour que le plus grand nombre puisse y assister. Au niveau de la vente, connaître les habitudes de nos clients nous donne certains avantages comme avoir des produits qui plaisent aux consommateurs, avoir assez de vendeurs disponibles lors des pics d’affluence en magasin…
Hafid, étant désormais très âgé, décide d’écrire ses propres parchemins du succès pour que son savoir ne vienne pas perdu.
Le premier principe est: Je ne dois jamais plus me plaindre, jamais plus me diminuer. Dans ce premier rouleau, il est question de notre plus grand ennemi: nous-même. L’autosabotage est un mal très diffusé. On pense que les autres ont plus de qualité, de talents ou même de chance. On envie leurs succès. Pourtant chacun a son lot de souffrances et d’obstacles. Og nous rappelle que la patience et la persévérance nous permet d’atteindre le succès mais pour cela il faut agir!
Le second principe est: Je ne saluerai plus jamais l’aube sans un projet. Faire des projets est directement lié à la confiance en soi. Une personne avec une faible estime de soi vit au jour le jour et procrastine puisqu’elle pense qu’elle n’a pas les capacités d’agir sur le monde. Au lieu d’avoir un immense objectif qui peut nous décourager, Og nous suggère qu’il est préférable de se donner des objectifs journaliers, plus facilement réalisables et de s’assurer d’avoir tout fait avant de s’endormir. A force de réaliser chaque jour un petit objectif, on réussira à rejoindre son objectif plus grand.
Le troisième principe est: Je baignerai toujours mes jours dans la lumière de l’enthousiasme. Cela m’a rappelé le film « Le cercle des poètes disparus » de Peter Weir. Les jeunes gens ne savent pas qu’existe l’échec et pensent qu’ils ont toute la vie devant eux. Carpe Diem… L’enthousiasme doit devenir une habitude car il permet de surmonter les obstacles qui deviennent ridiculement petits devant sa force, de renverser les préjudices et de tuer la procrastination.
Le quatrième principe est: Je ne serai plus jamais désagréable avec mes pairs. Pas toujours facile c’est vrai! Cependant, nous pouvons influencer les autres en les traitant comme nous voudrions être traités. Le plus profond besoin de l’être humain est d’être aimé, c’est valable pour tout le monde. Après tout « chacun de nous est l’image des autres, avec les mêmes sentiments, les mêmes espoirs, les mêmes peurs, les mêmes erreurs, le même sang. » On ne peut atteindre le succès tout seul. Les relations humaines sont la clé du pouvoir.
Le cinquième principe est: Je chercherai toujours, dans chaque adversité, la graine du triomphe. Les obstacles auxquels nous devons faire face sont riches d’enseignements pour qui veut les voir. Ils nous aident à nous améliorer, à devenir la meilleure version de nous-même. C’est lorsque nous les affrontons que nous faisons connaissance avec notre vrai être intérieur et que nos capacités réelles sont dévoilées. Pour chacun de nous, il y a des leçons différentes.
Le sixième principe est: Jamais plus je ne ferai un travail sinon le mieux possible. La baguette magique n’existe pas! Pour atteindre le succès, il faut travailler plus et mieux, mentalement et physiquement, chaque jour, par rapport à combien nous sommes payés pour le faire. Si nous aimons vraiment notre travail, ce n’est pas un sacrifice. Nous ne travaillons pas pour l’argent, le temps dépensé ou pour montrer nos capacités mais pour l’orgueil et la satisfaction d’avoir achevé ce travail.
Le septième principe est: Je m’engagerai toujours tout entier dans ce que je fais. Og nous parle ici de concentration, de faire une seule chose à la fois pour réussir. Ce qui fait la différence entre quelqu’un qui réussit et quelqu’un qui échoue n’est pas la quantité de travail effectué mais la quantité de travail fait avec intelligence.
Le huitième principe est: Jamais plus je n’attendrai dans l’espoir qu’une grande opportunité vienne à moi. Avec l’enthousiasme et la positivité, nous attirons les opportunités. Il faut cependant être attentif pour cueillir les bonnes occasions. « Les personnes qui réussissent acceptent les risques et les changements avec le sens de l’humour et une bonne disposition d’esprit, en affrontant de la même manière ou l’âpreté ou la douceur de la vie ».
Le neuvième principe est: J’examinerai toujours, chaque soir, les actions que j’ai faites alors que le jour est en train de finir. C’est un conseil qui revient souvent dans le développement personnel. En prenant du temps pour analyser honnêtement nos actions, nos pensées et nos mots de la journée, nous améliorerons la journée suivante. L’auteur nous invite à répondre quotidiennement à ces questions: Quelle faiblesse ai-je dépassé aujourd’hui? A quelle passion ai-je fait face? A quelle tentation ai-je résisté? Quelle vertu ai-je acquis? Que devais-je faire et que je n’ai pas fait? Qu’ai-je fait mais que j’aurais dû mieux faire?
Le dernier principe est: Toujours je resterai en contact, à travers la prière, avec mon créateur. Selon Og, le plus grand talent que Dieu nous a donné est le pouvoir de prier. Il nous recommande de prier matin et soir car la foi permet de vaincre les obstacles. Elle donne de l’espoir et du courage. Ce dernier parchemin contient la prière au créateur, un résumé de tous les rouleaux.
J’ai beaucoup apprécié le fait que le protagoniste soit une personne âgée. Même si Hafid est « à la retraite », il nous montre qu’il peut encore faire de grandes choses. Comme le premier tome, les principes de ce second volume sont applicables dans tous les domaines, c’est une vrai mine d’or! La seule chose que je regrette, c’est la présence de négation dans l’énoncé de certains principes. Je les ai traduits de l’italien et je ne sais pas comment est la version originale. Notre cerveau ne reconnait pas la négation. Pour faire passer plus facilement un message, il convient de le faire passer sous la forme affirmative! Je n’ai pas vu à ce jour de version française de ce livre et c’est bien dommage!
J’espère que ce résumé vous aura fait réfléchir sur ce que vous pouvez améliorer dans votre quotidien pour devenir la meilleure version de vous-même! Laissez-moi vos commentaires ci-dessous!
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