La flexibilité est une qualité extrêmement importante pour la gestion de l’entreprise et du personnel. Dans notre cas, elle peut conditionner l’échec ou la réussite du magasin. Un des problèmes majeurs des entreprises est le manque de flexibilité et de réactivité. Les grands groupes sont généralement les plus touchés par cette rigidité et par la difficulté à s’adapter aux changements continuels du marché et des nouvelles tendances. Cela est dû en partie à la lenteur du système interne à prendre des décisions et à les mettre en application. Pour réussir dans l’ère digitale, une des bases est la rapidité à innover pour surpasser ses concurrents, encore faut-il que l’entreprise soit prête à changer.
Pourquoi faut-il être flexible?
Que ce soient les entreprises ou les êtres humains, nous tendons à reproduire chaque jour un comportement donné. Les habitudes plaisent, ce sont des situations déjà connues et faciles à gérer. La zone de confort est justement ce bien-être que l’on éprouve lorsqu’on reste dans cette espèce de routine où il nous semble qu’on a le contrôle. Rien de mal vous me direz! En revanche c’est un piège! Rester dans sa propre zone de confort signifie ne pas faire place à la nouveauté, ne pas apprendre, manquer des opportunités… c’est être le spectateur de sa propre vie et pour une entreprise ça peut signifier sa mort.
Nous devons être à jour sur les dernières nouveautés dans notre domaine. Désormais nous avons accès à une énorme quantité d’informations, utilisons-les pour être toujours à l’avant-garde! Même si un modèle fonctionne un moment, il n’est pas dit qu’il fonctionnera pour toujours. Quelquefois, accepter la nouveauté comporte un risque mais refuser les changements peut porter droit à la faillite.
Concrètement comment se traduit la flexibilité dans un magasin?
Lorsqu’on parle de flexibilité, les vendeurs sont en première ligne surtout s’ils travaillent dans des centres commerciaux. La flexibilité quantitative interne signifie que les horaires de travail sont modulés selon la fréquentation du magasin et les tâches à accomplir. Les périodes où il y a moins de travail compensent les périodes qui requièrent plus de personnel (comme les fêtes, les inventaires…) De cette façon, le magasin n’a pas besoin de payer les heures supplémentaires puisqu’il utilise les heures qui n’ont pas été faites par le personnel durant les périodes « creuses ». La flexibilité quantitative externe comporte en revanche le licenciement ou l’embauche de personnel selon les besoins du magasin. Un des inconvénients pour le vendeur est qu’il n’est pas toujours facile de garder un style de vie équilibré lorsqu’il travaille avec des horaires décalés, en particulier pour les repas.
Parlons maintenant de la flexibilité fonctionnelle. Elle rend plus souple l’entreprise et le travail du personnel puisqu’elle permet de pouvoir faire changer de poste de travail à l’employé. Dans notre cas, avoir des vendeurs polyvalents permet au magasin d’économiser sur le coût du personnel. Cependant, le magasin doit tout de même investir dans une formation plus poussée de ses vendeurs. Dans certains cas, le fait d’avoir à gérer plusieurs tâches peut être mal vécu par les personnes car elles doivent faire trop de choses en même temps. Souvent les vendeurs font beaucoup plus que de la vente: mise en rayon, caisse, nettoyage des locaux, s’occuper de l’arrivée de marchandises ou encore des stocks en réserve. Il faut bien connaître les priorités du magasin. Ainsi il faut toujours se rappeler que le client est notre priorité numéro 1, puisque c’est la source de revenus du magasin!
La flexibilité lorsqu’elle est bien gérée peut faire gagner du temps et de l’argent. En étant ouvert au changement, à l’affût de nouveautés et en optimisant le travail des vendeurs (en particulier au niveau des horaires et de la polyvalence de l’employé), le magasin réussi à générer plus de bénéfices. Que pensez-vous de la flexibilité? Bonnes ventes!